Voici un schéma explicatif du dispositif des couches en lasagne installé dans chaque bac :
Figure issue de la thèse de Baptiste Grard
Pour constituer les Technosols et la couche drainante, les produits résiduaires urbains suivants ont été testés :
Photos des différents résidus urbains utilisés dans le cadre des expérimentations. ©Baptiste Grard et Charlène Zahir
Ainsi, voici quelques exemples de dispositifs expérimentaux, avec différentes modalités :
Figure issue de la thèse de Baptiste Grard
Conduites et pratiques culturales sur les trois dispositifs :
Le désherbage est réalisé avec de petits outils de jardinage. Le Technosol étant recouvert de plaquettes forestières/paillis, il est peu nécessaire. La lutte contre les ravageurs est faite en bio.
En surface, des plaquettes de bois sont utilisées en paillage pour limiter l’évaporation.
Les cultures ont été choisies du fait qu’elles sont les plus représentées à Paris dans les jardins associatifs et qu’elles permettent de varier les besoins en nutriments ainsi que les structures racinaires.
Dispositif n°1
![]() | Dispositif n°2
![]() | Dispositif n°3
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Dates | Mars 2012 – aujourd’hui | Mars 2013 – Mars 2015 | Novembre 2015 – Novembre 2018 |
Nombre de bacs | 15 | 9 | 36 |
Nombre de traitements | 5 | 3 | 6 |
Matériaux parentaux | Compost de déchets verts, bois broyé, résidu de champignonnière, terreau | Compost de déchets verts, bois broyé, terreau | Compost de biodéchets, résidu de champignonnière, bois broyé, briques et tuiles concassées |
Epaisseur initiale du Technosol | 30cm | 30cm | 30cm |
Apport annuel de résidus urbains * | Oui | Oui | Non |
Collecte des eaux de percolation ** | Non | Oui | Oui |
* : Etant donné que le niveau du Technosol baisse chaque année par rapport au niveau initial (de 30 cm de haut) de façon différenciée selon les bacs, nous l’avons complété chaque année jusqu’à 30 cm avec la couche supérieure (compost, mélange de compost et bois broyé ou terreau). Cela veut dire que nous faisons chaque année un apport de matériaux.
** : Les bacs sont surélevés sur palettes, avec des bidons de récupération en-dessous pour collecter les eaux qui sont évacuées depuis le fond du bac.
Au niveau de ces dispositifs, des prélèvements sont réalisés régulièrement, et des échantillons sont analysés en laboratoire. Les plantes sont récoltées et les mesures concernent la quantité mais aussi la qualité, que ce soit la teneur en éléments contaminants, la teneur en eau ou la teneur en certains éléments nutritifs. Au niveau du sol, l’évolution est suivie par des prélèvements avec un regard sur les caractéristiques physiques et chimiques. Enfin, les eaux de percolation sont récoltées sous les bacs pour évaluer les volumes retenus et la qualité des eaux.
Figure présentant les mesures réalisées, ©Baptiste Grard