Les recompositions actuelles du territoire sous l’effet de politiques publiques prennent des formes diverses (pays, intercommunalités) et rendent compte de l’organisation des activités productives. Les travaux déjà engagés par l’équipe s’appuient notamment sur l’analyse des jeux d’acteurs présidant à la création des nouvelles institutions intercommunales, ainsi que des principes fondant les politiques nationales et locales incitant à la recomposition. Nous prolongerons ces travaux en nous centrant sur l’évolution des politiques intercommunales (champs et formes d’intervention) et les repositionnements des acteurs qui les animent.
Dans le cadre de la politique de constitution de territoires de projets, nous compléterons l’analyse des formes différentiées d’organisation des pays que nous avons mise en évidence dans la région Auvergne. Nous préciserons les modèles de développement que ces configurations spatiales peuvent engendrer et les critères de cohérence territoriale qui permettraient de les évaluer. Nous élargirons notre analyse de l’étape de diagnostic de territoire à celle de prospective territoriale, en mobilisant également les outils de représentation spatiale. Une thèse en géographie s’attachera à mettre en correspondance les formes d’organisation spatiale telles qu’exprimées à dires d’acteurs ou observées sur le terrain, avec des modèles géographiques théoriques, fournissant ainsi une base de confrontation de différents points de vue d’acteurs et de comparaison de différents territoires.
Par ailleurs, à partir du modèle archétypal du système productif local (SPL), nous analyserons la relation firmes-territoire. On s’intéressera notamment à la capacité de ces regroupements localisés d’acteurs à promouvoir et/ou à pérenniser le développement des territoires dans lesquels ils s’inscrivent. On s’interrogera également sur la correspondance entre modèles géographiques et modèles économiques pour éclairer les formes d’organisations territorialisées observées.
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