
Géoséminaire 2018
L’arrivée de Google et des applications mobiles a bousculé le monde de la géomatique. Bien que l’attention portée aux données géolocalisées semble mettre en valeur le domaine, on peut se demander si les algorithmes et les outils Web ne vont pas remplacer le géomaticien.
La première session présentera les apports des nouveaux outils et des méthodes participatives de cartographie. Leur développement amène à se poser la question de la pertinence du géomaticien comme spécialiste des données géolocalisées.
Par ailleurs l’existence d’erreurs inhérentes aux nouvelles technologies, dont la quantification n’est pas facile et autour desquelles peu de communication et d’études sont faites interroge aussi la fiabilité des nouvelles pratiques de la géomatique.
A ces questions, la deuxième session tentera d’apporter des réponses en présentant de possibles évolutions pour le géomaticien et sa filière.
Dans un premier temps, on rappellera la responsabilité particulière du géomaticien. Elle est liée à l’usage des outils d’aide à la décision et de communication qu’il produit. Il doit avoir conscience que ses choix ont une influence dans des domaines souvent sous tension et à forts enjeux. C’est à la fois un défi et la preuve de son expertise.
Pour garantir la qualité de la production, et la légitimité de ses représentants, la filière a un rôle à jouer par son organisation, ses recommandations et ses activités de communication.
Dans ce but, la question de la transparence tant au niveau des données que des méthodes se pose. Représente-t-elle une solution applicable pour protéger la géomatique des dérives qui la menacent ?