race équine ARABE
L’Arabe est une des plus anciennes races qui soit; son aire
d’origine mal connue, voire controversée, est néanmoins orientale. Produit de la
rude civilisation du désert, le cheval Arabe est déjà remarqué par Salomon et
par les pharaons. Mahomet en fit un des éléments de sa conquête. Utilisé par toutes
les tribus nomades du Proche et du Moyen Orient, il a été introduit en France dès le
VIIIe siècle (bataille de Poitiers) et pendant les croisades. Comme cheval de guerre, il
a participé à l’existence de nombreuses races et Napoléon, qui en fut un ardent
défenseur, imposa son élevage en race pure; élevage qui s’est alors
considérablement développé en France. L’Arabe est aussi à l’origine
de la race Pur-sangAnglais, et, au XIXe siècle, croisé
avec ce dernier, il a permis la création de la race Anglo-Arabe.
| Effectifs | étalons en activité : 523 saillies en race pure : 1 852 saillies sur juments d’autres races : 3 536 |
| Quelques caractéristiques | taille : 1,48 à 1,52 m robe : alezane, baie ou gris |
(Sources: SIRE1995, DEFI, Institut du Cheval)
L’élevage de l’Arabe en race pure est essentiellement implanté dans la moitié sud de la France, principalement dans les circonscriptions de Pompadour, Pau, Tarbes, Rodez, Aurillac, Annecy et Uzès. Par ailleurs, les étalons Arabes sont utilisés en croisement dans toutes les zones productrices d’Anglo-Arabes ainsi que pour la production de chevaux de selle et de poneys.
Esthétique, résistant, endurant et attachant, l’Arabe est élevé en race pure par un petit nombre d’amateurs passionnés. Il est encore peu utilisé dans le domaine sportif bien qu’il fasse preuve d’aptitudes aux dressage et au saut d’obstacles. Il est en revanche très recherché pour l’équitation de loisir et pour les raids d’endurance. Il dispose également, dans le Sud-ouest, d’un programme de courses de 3 et 4 ans, très développé dans notre pays par rapport à d’autres pays où il est essentiellement l’objet de démonstration (« shows »). L’Arabe joue un rôle primordial dans l’amélioration de nos races de chevaux, aussi bien lourds dans le passé, que de sang encore aujourd’hui. Parmi ces derniers, l’Anglo-Arabe est le principal bénéficiaire de ses qualités. Les chevaux de selle et les poneys en tirent également d’immenses profits.
The Arab is one of the oldest breeds in existence ; its place of origin is uncertain, even much debated, but it is nevertheless oriental. Used by all the nomad tribes of the Near and Middle East, it was introduced into France in the 8th century (battle of Poitiers) and during the crusades. As a war-horse, it participated in the founding of numerous breeds, and it was Napoleon, an ardent defender of the Arab, who imposed its breeding as thoroughbred ; since that time, the breeding of thoroughbred Arabs has developed considerably in France. The Arab is also the origin of the English Thoroughbred, and, in the 19th century it was crossed with this latter breed, creating the Anglo-Arab. A esthetically pleasing, attractive, strong, and with great stamina , the Arab is reared as purebred by a small number of keen amateurs in the southern half of France. It is in great demand for horse-riding leisure pursuits and for long-distance horse-trekking. The Arab plays an essential role in the improvement of our breeds, in the past contributing its size, just as now it still improves the blood line. The Anglo-Arab is the breed which benefits the most from its qualities. Saddle-horses and ponies also derive great benefits from Arab blood.
ASSOCIATION FRANCAISE DU CHEVAL ARABE
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septembre 2007