Les races ovines françaises - French sheep breeds - Las razas ovinas francesas
Origine, zone d'élevage, performances | |
Aptitudes et utilisations |
Schéma de sélection |
Organisations |
Photos |
Cette race, probablement originaire des population syriennes directement importées lors des premières invasions, a connu au cours des siècles de nombreuses infusions de sang étranger. Ce fut tout dabord lintroduction du sang Mérinos dAfrique, à lorigine du Mérinos Espagnol, importé par les Ibères, conquérants de lEspagne. Il existait alors encore un grand nombre de populations très diverses qui ont toutes été améliorées au cours du XIXème par une infusion plus ou moins importante de sang de races anglaises précoces (LEICESTER, DISHLEY), danoises (race Frisonne) et plus récemment de MERINOS DE RAMBOUILLET, du SOISSONNAIS, et enfin des DISHLEY-MERINOS et MERINOS DU CHATILLONNAIS. La population à lorigine de la TARASCONNAISE semble, elle, avoir connu des infusions plus limitées. On parle de race TARASCONNAISE pour la première fois à la fin des années 30.
Cette race est aujourdhui principalement implantée dans les Pyrénées Centrales (Ariège, Hautes Pyrénées). Elle est aussi présente en Haute-Garonne et dans le Gers, mais ses effectifs sont plus variables.
Cette race des montagnes des Pyrénées Centrales est douée dune grande rusticité, ce qui lui permet dêtre parfaitement adaptée à la transhumance et entre autre aux changements climatiques et aux variations des ressources fourragères. Son aptitude au désaisonnement est très importante pour une race de montagne.
Effectifs |
120 000 femelles 15 103 brebis adhérentes UPRA |
Qualités maternelles |
prolificité : 1,23 GMQ 10-30j (mâle double) : 201 g |
Qualités bouchères |
poids des béliers : 70-80 kg poids des brebis : 50-60 kg |
pour en savoir plus : base de données du BRG |
(sources : INRA, IE, FUS - 98)
Lexploitation de la race TARASCONNAISE est parfois associée à un atelier bovins. Les saillies sont réalisées essentiellement avant la montée en estive cependant elle peut se poursuivre pendant tout lété. Ceci se traduit par des agnelages très étalés, de septembre à mars. Certains élevage, du fait des faibles ressources fourragères, sont amenés à transhumer lhiver vers le Gers.
La production traditionnelle est celle du broutard (6-10 mois) à un poids de 35 kg vendu à la descente destive. Certains devront être engraissés. Si les ressources fourragères sont suffisantes, les élevages sorientent vers une production dagneaux de boucherie en particulier si les agnelages sont nés précocement en automne.
Les objectifs du programme de sélection sont la valeur laitière et la capacité au désaisonnement. Elle s'accompagne d'un maintien de la rusticité, nécessaire pour une race transhumante, ainsi que d'un travail sur la conformation et la croissance des animaux.
La sélection est pratiquée sur ascendance maternelle, permettant de trouver les mères à bélier qui seront utilisées lors d'accouplements raisonnés. Les jeunes béliers qui en sont issus sont entre en centre d'élevage, ayant été triés sur leur phénotype. Les meilleurs seront utilisés à l'I.A., les autres reproducteurs étant diffusés dans la base de sélection.
Structure Raciale |
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septembre 2007